Abécédaire de
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L'EUGÉNISME C'EST QUOI
RICHES CONTRE PAUVRES ....... DEPUIS 4 000 ANS QU'ILS NOUS ÉLIMINENT PAR LEURS GUERRES NOBLES ET SAINTES......
TERRES ARABES GASPILLÉES PAR LES MULTINATIONALES-TENTACULES
DE LA COURONNE BRITANNIQUE
''J'ai trahi aussi mes propres espions.
La trahison est notre secret, ce qui nous maintient en place depuis des siècles''
Nos contre-espionnage c'est pour s'assurer que nos espions exécutent bien nos ordres......
Devise des Jésuites :
Les mafias Britanniques installées partout dans tous les Pays à travers des organisations comme les CLUBS, les CHEVALIERS de (Malte, de Colomb....), des Organismes jouant aux humanistes et à la Charité .......
L'Ordre des médecins ÉLITISTES aura beau tenter de nous faire croire que LES SOINS DE SANTÉ SONT GRATUITS: c'est faux car ils sont de plus en plus inaccessibles, la majorité des citoyens n'ont pas accès à un médecin de famille car il y aurait pénurie de médecins......
DIEU CONDAMNERAIT L’ÉGLISE POUR LA NON-DÉNONCIATION Des GÉNOCIDES ACTUELS (plus de 4 millions de morts AU CONGO - ZAIRE. plus de 20 millions de gens meurent du SIDA semé sciemment par Londres par des vaccins-toxiques...)
Ce n'est pas d'aujourd'hui que les exclus comme les homosexuels savent se réunir en confréries
MARINE BRISATANIQUE et son CACApipiTATAlisme
Des firmes britanniques offrent des contrats pour faire du terrorisme en sous-traitances. Et comme cela, l'Armée Anglaise ne risque jamais d'être suspectée de semer sciemment le CHAOS dans certains Pays pour y justifier l'Armée ou pour voler ces pays et que leurs médias n'y voient que du feu et PAS LES ÉVIDENCES que LONDRES FAIT TOUJOURS LE COMMERCE INTERNATIONAL DES DROGUES via son G-20 (pays conquérants) et leurs pays Trafiquants (des achetables bozos et des malheureux qu'on retrouve dans tous ces pays appauvris et qui sont prêts à faire du mal aux autres pour un peu d'argent, un job, ou leur consommation de drogues)
La prostitution des citoyens qui s’offrent aux idéologies bourgeoises de la compétition et du mérite afin de survivre.
Les mêlés et les écrasés du système ''Hiérarchies'' jouent aux héros et aux combattifs: ils ont oublié que la force est dans le respect des autres et leurs protections.
Les complexés sont dangereux car ils se vengent sur n'importe qui pour leurs impuissances à se dire et à s'affirmer sans marcher sur les autres.
''L'ENNEMI'' ce n'est pas la Chine/Russe/ou les extras terrestres .. NON, L'ENNEMI c'est l'ÉLITISME car il crée la majorité mondiale pauvre avec ses hiérarchies d'égoïstes et de vaniteux. Mettons en gêne ces baveux et arrogants, ces méritocrates qui défendent leurs privilèges égoïstement en affirmant qu'ils ont plus de diplômes, qu'ils sont plus compétent, mieux syndiqués et plus agressifs (plus indiférents et irresponsables) ......
TRAVAILLEURS PAR L'ESPRIT ÉLITISME CRÉENT ET MAINTIENNENT LA MAJORITÉ PAUVRE.Sa première rencontre eut lieu en 1976 pour tenter de résoudre les problèmes de paiements du Zaïre. Les rencontres se font à l'initiative du débiteur, lesquelles se font dans différents centres de finance internationale. Le Club n'existe que pendant les négociations. Une fois une entente signée, il se dissout. La présidence des négociations s'effectue par une importante institution financière, alors que le comité est composé de membres représentant les différents débiteurs, que ce soit des banques ou des fonds d'investissement (surtout s'ils détiennent des obligations financières).
Ces États-bandits élitistes se présentent sous les façades de club des démocraties industrielles ...Le Club de Paris (les créanciers gouvernementaux) et le Club de Londres (les banques commerciales ...) dirige la Planète par LA CITY DE LONDRES
Le patronage britannique, est alors un club de régimes conservateurs.
Le G7 apparaissait trop comme un "club de riches"
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Les Clubs réunissent des hommes de la même manière que les entreprises commerciales, car ces Anglais espèrent tirer profit de cette association. L’auteur, qui s’est toujours battue pour ses idées, pour ne pas dire ses idéaux, ne peut que déplorer la vanité qui accompagne l’existence de ces entreprises. « L’utilité politique, morale ou religieuse » est dénuée d’importance, seule compte la « quotité des bénéfices » [Promenades, 279]. Celle à qui tient à coeur tout ce qui touche aux problèmes sociaux ou à la politique ne peut que désapprouver une institution dont les membres n’abordent jamais ces sujets fondamentaux. Quel bénéfice tire-t-on donc de la fréquentation d’un club, puisque bénéfice il doit y avoir dans un tel monde ? Pour Flora Tristan, la réponse est dénuée d’ambiguïté : dans une société matérialiste, il est matériel. Les clubs permettent de se détendre, de lire et de dîner très bien à « un prix fort modéré » [Promenades, 280], dans un cadre luxueux, mais loin d’améliorer les hommes, ils les rendent « plus personnels et plus égoïstes » [Promenades, 281]. En tant que femme et féministe, elle ne peut que déplorer le sort réservé aux épouses des membres de ces clubs. Le fait même que ces établissements soient à la fois maisons de jeu, cabinets littéraires et restaurants éloignent les hommes mariés de la société et de leur famille [Promenades, 281]. Ces femmes sont donc condamnées à la solitude et à une vie monotone.22 On constate ici que la condition des femmes à Londres lui tient à coeur, et, si elle s’intéresse beaucoup aux femmes des classes aisées, elle n’ignore pas les classes les plus pauvres, mais néglige les classes moyennes. En fait, la manière dont les femmes sont traitées en Angleterre lui permet de dresser un réquisitoire contre ce pays. Flora Tristan, bien sûr,
n’est pas le premier auteur français à parler des femmes anglaises, mais sa présentation n’est pas uniquement descriptive, elle s’efforce de trouver les causes d’une situation qu’elle juge inacceptable.
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la queue de castor
Texte de Pierre Falardeau tiré de son documentaire ..LE TEMPS DES BOUFFONS''
On est au Ghana en 1957, avant l'indépendance. Jean Rouch tourne un documentaire, Les Maîtres fous, sur la religion des Haoukas. Chaque année, les membres de la secte se réunissent pour fêter. Ils sont possédés. Possédés par des dieux qui s'appellent le gouverneur, le secrétaire général, la femme du gouverneur, le général, la femme du docteur. En 1957, le Ghana, c'est une colonie britanique... quelques rois nègres pour faire semblant, mais les vrais maîtres sont anglais. Une colonie avec tout le kit: Union Jack, God Save the Queen, perruques, cornemuse, pis la face de la reine en prime. Ici, on connaît.
On est au Québec en 1985. Chaque année, la bourgeoisie coloniale se rassemble au Queen Elizabeth Hotel pour le banquet du Beaver Club. Ici, pas de possédés, juste des possédants. A la table d'honneur, avec leur fausse barbe et leur chapeau en carton, les lieutenants gouverneurs des 10 provinces, des hommes d'affaires, des juges, des Indiens de centre d'achats, des rois nègres à peau blanche qui parlent bilingue. Comme au Ghana, on célèbre le vieux système d'exploitation britanique. Mais ici, c'est à l'endroit. Ici, les maîtres jouent le rôle des maîtres, les esclaves restent des esclaves. Chacun à sa place!
- Bonsoir, mesdames et messieurs. Good evening, ladies and gentlemen. My name is Roger Landry. I am your president of the Beaver Club. It is my privilege to welcome you to the twenty-seventh annual dinner of the Beaver Club celebrating this year the two-hundredth anniversary of the Beaver Club in Montreal. Sont réunis ici ce soir, dans cette illustre enceinte, des personnalités dont le seul nom évoque assurément la grandeur et l'honorabilité; puisque, en fait, à cette table ils sont tous honorables. En titre... Mais rassurez-vous, ce soir, exceptionnellement, ils redeviennent tous humains et les règles du protocole sont dès maintenant abolies. Avant de ce faire, j'ai reçu, il y a quelques instants, a few minutes ago this telegram: I am very sorry that I am unable to be with you tonight, but I am pleased to be able to send congratulations on the occasion of the anniversaries. Je vous souhaite à tous une soiré agréable et au Beaver Club beaucoup de succès dans les années à venir. The right honorable prime minister of Canada, Brian Mulroney."
Des bourgeois pleins de marde d'aujourd'hui déguisés en bourgeois pleins de marde d' autrefois célèbrent le bon vieux temps. Le bon vieux temps, c'est la Conquête anglaise de 1760; par la force des armes, les marchands anglais s'emparent du commerce de la fourrure. Chaque année, les grands boss se réunissent pour fêter leur fortune. Ils mangent, ils boivent, ils chantent. Ils s'appellent McGill, Ellice, Smith, Frobisher, Mackenzie. C'est ca, le Beaver Club il y a 200 ans. C'est la mafia de l'époque. Ils achètent tout : les terres, les honneurs, les médailles, le pouvoir, tout ce qui s'achète. La gang de fourrure forme lentement l'élite de la société. Les voleurs deviennent tranquillement d'honorables citoyens. Ils blanchissent l'argent sale en devenant banquiers, seigneurs, politiciens, juges. C'est ça, le Beaver Club au début.
Deux cents ans plus tard, leurs descendants, devenus tout à fait respectables, font revivre cette fête par excellence de l'exploitation coloniale. Le gros Maurice, ministre des Forêts, devenu boss d'une multinationale du papier. Jeanne Sauvé, sa femme, administrateure de Bombardier, d'Industrial Insurance, et gouverneuse générale. Marc Lalonde, ancien ministre des Finances, maintenant au conseil d'administration de la City Bank of Canada. Francis Fox, ministre des Communications, engagé; par Astral Communications. Toute la gang des Canadiens français de service est là, costumé en rois nègres biculturels. Des anciens poiticiens devenus hommes d'affaires. Des anciens hommes d'affaires devenus politiciens. Des futurs politiciens encore hommes d'affaires.
Toute la rapace est là: des boss pis des femmes de boss, des barons de la finance, des rois de la pizza congelée, des mafiosos de l'immobilier. Toute la gang des bienfaiteurs de l'humanité. Des charognes à qui on élève des monuments, des profiteurs qui passent pour des philanthropes, des pauvres types amis du régime déguisés en sénateurs séniles, des bonnes femmes au cul trop serré, des petites plottes qui sucent pour monter jusqu'au top, des journalistes rampants habillé en éditorialistes serviles, des avocats véreux, costumés en juges à 100 000$ par année, des liche-culs qui se prennent pour des artistes. Toute la gang est là : un beau ramassis d'insignifiants chromés, médaillés, cravatés, vulgaires et grossiers avec leurs costumes chics et leurs bijoux de luxe. Ils puent le parfum cher. Sont riches pis sont beaux; affreusement beaux avec leurs dents affreusement blanches pis leur peau affreusement rose. Et ils fêtent...
Au Ghana, une fois par année, les pauvres imitent les riches. Ici, ce soir, les riches imitent les riches. Chacun à sa place... Les bourgeois anglais se déguisent en bourgeois anglais, les collabos bilingues s'habillent en collabos bilingues, souriant et satisfaits, les Écossais sortent leur jupe écossaise, les Indiens se mettent des plumes dans le cul pour faire autochtones. On déguise les Québécois en musiciens pis en waiters. Les immigrés? Comme les Québécois, en waiters! Chemises à carreaux et ceintures fléchée. Manque juste les raquettes pis les canisses de sirop d'érable. Des porteurs d'eau déguisés en porteurs de champagne. Alouette, gentille alouette!
C'est toute l'histoire du Québec en raccourci. Toute la réalité du Québec en résumé : claire, nette pour une fois, comme grossie à la loupe. Ce soir, les maîtres fêtent le bon vieux temps. Ils fêtent l'âge d'or et le paradis perdu. Ils crient haut et fort, sans gêne, leur droit au profit, leur droit à l'exploitation, leur droit à la sueur des autres. Ils boivent à leurs succès. Ils chantent que tout va bien, que rien ne doit changer, que c'est pour toujours... toujours aux mêmes, toujours les mêmes.
Ils sont pareils partout... à New York, à Paris, à Mexico. Je les ai vus à Moscou vomir leur champagne et leur caviar sur leurs habits Pierre Cardin. Je les ai vus à Bangkok fourrer des enfants, filles ou garçons, pour une poignée de petit change. Je les ai vus à Montréal dans leur bureau avec leurs sales yeux de boss, leur sale voix de boss, leur sale face de boss, hautains, méprisants, arrogants. Des crottés avec leur chemise blanche pis leur Aqua Velva. Minables avec leur Mercedes pis leur raquette de tennis ridicule. Comme des rats morts. Gras et épais avec leurs farces plates pis leurs partys de cabane à sucre. Pleins de marde jusqu'au bord à force de bêtise et de prétention. Crosseurs, menteurs, voleurs. Et ça se reproduit de père en fils. Une honte pour l'humanité!
Au Ghana, les pauvres mangent du chien. Ici, c'est les chiens qui mangent du pauvre. Et ils prennent leur air surpris quand on en met un dans une valise de char.
- Ensemble, merci au chef, nos applaudissements, nous lui disons merci. Ladies and gentlemen, together let's thank magnificently. Bravo! Et maintenant, as president of the Beaver Club, may I say to you the following : never any club has been so honoured and so magnificently rewarded on its two-hundredth anniversary to have such a magnificent membership as you are. A vous tous, nos membres, à nous tous, applaudissons-nous. We are magnificent people and I raise my hat to all of us. Bravo. You are as beautiful as I think I am. Thank you very much. Good evening. Bravo. Good night. Tout le monde, les serviettes, on fête, on témoigne notre appréciation. Everyone, yes, that's right! Bravo.
Applaudissons-nous. We are magnificent people. Quelle boufonnerie!
- Bravo. God bless you.
"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."
La Boétie
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